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Parures natoufiennes en os de perdrix

[note critique]

Année 1983 9-1 pp. 91-98
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PALÉORIENT, vol. 9/1 - 1983

PARURES NATOUFIENNES EN OS DE PERDRIX

J. PICHON

communautés natoufiennes.

Lors de recherches récentes sur l'avifaune natoufienne du Levant (1), certaines pièces trouvées dans le matériel osseux des sites d'Hayonim, de Mallaha (Galilée) et d'Erq El-Ahmar (Judée) ont retenu mon attention.

Hayonim

L'avifaune natoufienne de la grotte d'Hayonim représente avec près de 3 000 restes (dont 80 % ont été déterminés) et 92 espèces, une des plus riches du Levant. Près de 600 restes sont attribuables à des Galliformes, 85 % environ de ce matériel est représenté par la seule perdrix chukar : Alectoris chukar (Gray) (2). Peu de restes (12% environ) portent des

(1) Ce travail a pu être effectué dans le cadre du Centre de Recherche Français de Jérusalem (Directeur Jean PERROT), grâce à une allocation de recherche de la D.G.R.C.S.T. Il a bénéficié de conseils, critiques et suggestions des Professeurs Eitan TCHER- NOV et Ofer BAR-YOSEF (Université hébraïque). Les pièces ont été photographiées et dessinées par Marjolaine BARAZANI et Daniel LADI RAY (C.R.F.J.). Que tous reçoivent ici l'expression de ma gratitude. Cette note s'inscrit dans une étude générale de l'avifaune natoufienne du Levant (thèse de 3e cycle, en cours). (2) Nous tenons à préciser quelques points de systématique : le genre Alectoris est plutôt paléarctique et seule Alectoris chukar est largement distribuée dans toute l'Asie et les régions méditerranéennes. Cette espèce est ostéologiquement très difficile à distinguer de sa « sœur jumelle » la perdrix bartavelle (Alectoris graeca L), dont la répartition couvre toute l'Europe du Sud-Est. Malgré leur hybridation en Grèce et en Bulgarie notamment (CRAMP and SIMMONS 1980), ces deux sous-espèces, largement allopatriques, ont été élevées au rang d'espèces en raison de différences dans la couleur et la vocalisation. Si l'on se réfère à la systématique récente, la perdrix chukar est bien présente au Levant; toutefois elle nous semble paléontologiquement indissociable de la bartavelle.

traces certaines d'une action humaine : découpe, stries de décarnisation, calcination plus ou moins poussée, sciages etc.. Cette espèce faisait-elle l'objet d'une chasse intensive, ou bien était-elle la proie de quelques rapaces nocturnes (hibou grand-duc, chouette hulotte), ou diurnes (autour des palombes, aigle royal) dont la présence est attestée dans la

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Carte de situation

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