Lychnological acts 2. Trade and local
production of lamps from the prehistory
until the middle age
Cristian-Aurel Roman, Nicolae Gudea (eds.)
Lychnological acts 2.
Trade and local production of lamps from the prehistory until the middle age (Acts of 2nd
International Congress on Ancient and Middle Age LightingDevices, Zalău / Cluj-Napoca,
2006), Cluj-Napoca 2008
Pages : 243 + 156 pl.
Editor : Editura Mega(http://www.http://edituramega.ro)
ISBN13: 978 973 1868 301
CONTENTS
Vorwort (NICOLAE GUDEA)
Merci,ăZal uăetăbonăanniversaire,ăILA!ă(LAURENTăCHRZANOVSKI)
NOURIA AKLI
Chandelier berbère
ANASTASIOS CH. ANTONARAS
Glass lamps of the Roman and Early Christian periods. Evidence from the Thessaloniki area
SÜMER ATASOY
Arm shaped bronze lampstands in the Instanbul Archaeological Museums
DOINA BENEA
Anonyme Herstellung von Lampen in der römischen Provinz Dakien
IONUŢăBOCAN,ăADRIANăURSUŢIU,ăSORINăCOCIŞ
Stamped clay oil lamps from the Roman cremation necropolisăofăT ulăCornii.ăPreliminaryă
considerations
DOREL BONDOC
RomanălampsăfromăCioroiulăNou,ăCioroiaşiăcommune,ăDoljăcounty,ăRomania
C LINăCOSMA,ăMARIANAăEGRI
Lamps from OL 7 (subterranean building/sanctuary) at Porolissum
ROBERTA CORTOPASSI
Mèches de lampe trouvées à Baouit
MARIANAăBALACIăCRÎNGUŞ,ăATALIAăŞTEF NESCU
The lamps with deities representations in Roman Dacia
PIOTR DYCZEK
Lamps of the 3rd – 6th century AD from the civil architecture in sector IV at Novae
MARIANA EGRI, AUREL RUSTOIU
Imported lamps from pre-Roman Dacia
PETRE GHERGHE, MIRCEA NEGRU
Firmalampen found in Sucidava territory
ANITA GIULIANI
The exports of Hellenistic Ephesian lamp-workshops and their influence on the local
production in the East
NICOLAE GUDEA
“Pannonischeă“ăglasierteăKeramik.ăII. Über die spätrömischen (4. Jahrhundert) glasierten
Lampen von der Mittlerenund Unteren Donau
NICOLAEăGUDEA,ăC LINăCOSMA
Die Lampen aus dem Römerkastell von Buciumi (Dacia Porolissensis)
ALICE HANOTTE
Les lampes à huile du « sanctuaire de Cybèle » à Lyon d´environ 50 av. J.-C. à 15/20 ap. J.-C.
ALICE HANOTTE
Les collections du musée/site archéologique départemental de Bavay conservent deux lampes
témoignantăd’uneăingénieuseătransformation
ANDREAS HENSEN
“ImportedălampsăfromătheăRomanăcemeteryăinăHeidelberg. The results of a geo-chemical
analysis.”ăLampsăasăgrave-goods in the Roman cemetery in Heidelberg
MALKA HERSHKOVITZ
The influence of Hellenistic oil lamps on the production of Judean local lamps
CONSTANZE HÖPKEN, MANUEL FIEDLER
Römische Lampen aus dem Domnusund Domna-Heiligtum in Ulpia Traiana
Sarmizegetusa/Dacia
DAN ISAC, CRISTIAN-AUREL ROMAN
RomanălampsfromăSAMVMă(C şeiu,ăClujăcounty)
ARJA KARIVIERI
Athenian lamps in the Black Sea area
KRASIMIRA KOSTOVA, DIANA DOBREVA
Roman, Late Roman and Early Byzantine lampsfrom National Archaeological Reserve
“DeultumDebelt“
BIRGITTA LINDROS WOHL
Late antique circularlamps in Greece
IOANNIS MOTSIANOS
Candle stiks, candle stands, and lamp stands. Observations and questions on their use from the
Early Christian to the Post byzantine period
CRIŞANăMUŞEŢEANU,ăDANăELEFTERESCU
Les ateliers de lampes de Durostorum
ALEXANDRUăPOPA,ăSERGIUăMUSTEAŢ
Römerzeitliche Lampen fundeaus der heutigen Republik Moldau. Ein Beitragzum Corpus
römischer Fundeim Barbaricum
MIRCEAăNEGRU,ăALEXANDRUăB DESCU,ăROMEOăAVRAM
Roman lamps discovered in Romula
VALERăP R U
La difussione delle lucerne nord-africane dei sec. IV–VI d.C.nelle ex-provincie central e sud
danubiane. La lucerna del tipo Atlante VIII–X con chrismon
VERENA VIDRIH PERKO
Early Roman oil-lamps from Western Slovenia
JEAN-LOUIS PODVIN
Le combat de la manguste et du serpent sur les lampes à huile romaines
CRISTIAN-AUREL ROMAN
The lamps workshops from Dacia. Elements of identification
C LINăTIMOC
Vergessene Ton lampen von Dierna-Orşova
MOJCAăVOMERăGOJKOVIČ
Oil lamps from the territory of Eastern Slovenia: Poetovio
LAURENT WILMET
À propos de quelques Firmalampen, Vogelkopflampen et lampes de type Bisi VII B
découvertes lors des fouilles sous le temple des Fabri Navales à Ostie
À PROPOS DE QUELQUES FIRMALAMPEN, VOGELKOPFLAMPEN ET LAMPES
DU TYPE BISI VII B DÉCOUVERTES LORS DES FOUILLES SOUS LE TEMPLE
DES FABRI NAVALES À OSTIE
(Pl. 154-156)
Laurent Wilmet
Les Firmalampen
Produites en grand nombre et largement diffusées,
les Firmalampen ne font qu’une timide apparition
dans le matériel archéologique mis au jour sous le
temple des Fabri Navales. En effet, neuf lampes
fragmentaires seulement peuvent être rattachées à
cette catégorie de luminaires antiques.
Cinq de nos Firmalampen appartiennent au type
Loeschcke X, reconnaissable au bourrelet en relief
qui entoure le médaillon et se prolonge autour du bec
en délimitant un canal ouvert plus ou moins large.
Selon nous, ces lampes peuvent être inscrites dans
le sous-type Loeschcke-Buchi Xa.
Des cinq Loeschcke X discutées ici, une seule a
conservé sa base et donc sa marque (pl. 154/1-2). Il
s’agit d’une lampe incomplète : une grande partie du
bec ainsi que la moitié du médaillon, du bandeau et
du réservoir sont manquantes. Le médaillon est plat,
sans décor ; il est percé, en son centre, d’un trou de
remplissage. Le bandeau était initialement orné de
trois tenons, dont deux seulement sont conservés. La
base de cette lampe est délimitée par deux anneaux
en relief plat ; elle est légèrement concave et porte
une marque en relief : VOLVSI (Pl. 154/2).
À notre connaissance, cette marque n’est attestée
qu’une seule fois par ailleurs, sur une Firmalampe du
type Loeschcke X-Kurzform publiée par E. Buchi
dans son catalogue des lampes à marque de
1
fabrique du Musée d’Aquilée . Une marque
comparable, VOLVSII, apparaît sur une lampe du
Musée de Munich, dont le type n’est pas précisé
2
dans volume III du Corpus Inscriptionum Latinarum .
Fouillé depuis 1992, le terrain du temple collégial des
Fabri Navales, situé dans la région III II 1-2 de la ville
portuaire d’Ostie (Italie), a livré plus de mille lampes à
huile en terre cuite, fragmentaires pour la plupart.
L’essentiel de cet abondant matériel lychnologique
est constitué de lampes du type Loeschcke VIII
(Bailey O, P et Q). Toutefois, pour cet article, nous
avons choisi trois catégories de luminaires
représentées par un nombre restreint d’exemplaires,
à savoir les Firmalampen, les Vogelkopflampen et les
lampes du type Bisi VII B.
Notre choix s’est porté sur ces séries de lampes pour
deux raisons. Tout d’abord, elles forment des
groupes homogènes d’un point de vue typologique,
d’autant que nous avons exclu de la présente étude
les fragments dont l’attribution n’est pas assurée.
Ensuite, elles rassemblent des lampes qui, à
l’exception notoire d’un bec, ont été produites dans
des ateliers localisés en Italie.
La
présentation
de
nos
Firmalampen,
Vogelkopflampen et Bisi VII B ne prend pas la forme
d’un catalogue, mais se veut synthétique. Certaines
lampes font néanmoins l’objet d’un commentaire
propre, ayant généralement trait aux estampilles,
mais aussi à des détails de décor ou à des aspects
d’ordre typologique.
Nous avons éludé les questions relatives à la
datation des lampes présentées dans cet article, car
nous les réservons pour la publication définitive des
fouilles de la Mission belge d’Ostie. Nous pensons en
effet que nous ne pouvons envisager aucune
discussion chronologique sans confronter nos lampes
aux autres matériels découverts. Or, l’étude de ces
derniers est actuellement en cours.
1. BUCHI 1975, n° 1218, p. 179-180, pl. LIX. L’estampille de la lampe découverte à Ostie se distingue de celle de la Loeschcke X-Kurzform
d’Aquilée par quelques détails formels.
2. CIL III, n° 6538, 5.
233
Laurent Wilmet
Loeschcke-Buchi IXc. En effet, la moulure en relief
qui délimite le médaillon est interrompue par le canal.
Notre Loeschcke IX est une production centre-italique
dont la terre de couleur jaune pâle est recouverte
d’un engobe variant du brun rouge au brun. Elle est
pourvue d’une anse en grande partie manquante. Le
médaillon, plat et sans décor, est percé, en son
centre, d’un trou de remplissage. Le bourrelet qui
cercle le médaillon est lui-même délimité, du côté du
bandeau, par une fine rainure incisée. Le bandeau
est orné de deux tenons. L’extrémité du bec est
cordiforme. Cette caractéristique se retrouve sur les
Loeschcke-Buchi IXb et IXc fabriquées en Italie
centrale et peut, à notre sens, être considérée
6
comme typique des productions de cette région . Sur
les lampes du même type du nord de l’Italie, la
délimitation de la partie du bec qui entoure le trou de
7
mèche est soit droite , soit formée par deux obliques
s’inclinant légèrement du canal vers les côtés du
8
bec .
Notre Loeschcke IX était estampillée (Pl. 154/5).
Toutefois, il ne subsiste de la marque qu’un cercle en
creux et le départ d’une lettre en relief ; cette dernière
ne peut malheureusement être lue.
Dans son catalogue, Buchi signale une série de
documents épigraphiques pouvant être rapprochés
de la marque VOLVSI de la lampe n° 1218 d’Aquilée,
en particulier les estampilles Q VOLVSI H(ermetis) et
C. VOLVS que l’on retrouve respectivement sur les
3
productions de la gens Volusia et de C. Volusenus .
Dans l’état actuel de nos connaissances, rien ne
permet d’associer l’estampille VOLVSI ni à l’un, ni à
l’autre de ces deux fabricants. Rien ne permet non
plus de postuler l’existence d’une troisième officine
qui aurait signé ses lampes VOLVSI. La question
reste donc ouverte.
La terre de la Loeschcke X marquée VOLVSI
4
découverte à Ostie est de couleur rose et était, à
l’origine, recouverte d’un engobe rouge qui ne
subsiste qu’à l’état de traces. La couleur de la terre et
la présence d’un engobe nous incitent à considérer
que cette lampe a été fabriquée en Italie centrale et
ce, même si elle est dépourvue d’anse. Toutefois,
notre hypothèse demande à être vérifiée, idéalement
par une analyse de la terre, d’autant que la lampe du
Musée d’Aquilée citée plus haut a une terre de
5
couleur
rouge
brun
que
l’on
considère
habituellement
comme
caractéristique
des
productions d’Italie septentrionale.
Contrairement à l’exemplaire signé VOLVSI, nos
autres Loeschcke-Buchi Xa ont une terre rouge ou
brun rouge et n’ont pas été engobées. La surface de
la lampe la plus complète a été lissée (Pl. 154/3).
Cette lampe, dont seule la partie supérieure est
conservée, semble être une production originale de la
région de Modène. Le médaillon est plat et ne porte
aucun décor ; il est percé, en son centre, d’un trou de
remplissage. Deux tenons sont placés sur le
bandeau. Un trou d’évent a été percé au milieu du
canal du bec.
Notons, pour en finir avec les Loeschcke-Buchi Xa,
que le tenon conservé sur le bandeau du fragment
94.FN.26-229 est percé et orné d’un sillon incisé.
Les fragments de lampes 93.FN.25-181 et
99.FN.19-27 appartiennent à des Firmalampen, mais
ne peuvent être identifiés avec plus de précision. De
ces lampes, seuls le bandeau, orné dans les deux
cas d’un tenon, et le médaillon sont partiellement
conservés.
Les lampes à canal du type Bussière C VII 1 c sont
également représentées dans notre matériel par un
er
bec déjà évoqué en 2003 lors du 1 congrès de
9
l’International Lychnological Association (Pl. 154/6) .
Les lampes de ce type dérivent de la forme IX de
Loeschcke, mais s’en distinguent par le bec dont
l’extrémité cordiforme est entourée d’un bourrelet et
surmontée d’un masque grimaçant.
Les seuls parallèles connus au bec mis au jour sous
le temple des Fabri Navales furent découverts à Sétif
10
(Algérie) . Il s’agit de quatre lampes entières ou
quasi entières. Un des exemplaires de Sétif est
Une seule de nos Firmalampen est du type
Loeschcke IX (Pl. 154/4-5). Malgré la disparition
d’une partie importante du bec, il est possible
d’attribuer
cette
lampe
au
sous-type
3. BUCHI 1975, p. 180.
4. Le vocabulaire utilisé pour décrire les couleurs de terre et d’engobe de nos lampes est emprunté à A. Cailleux (CAILLEUX A., Code des
couleurs des sols, s. l., s. d.).
5. « Rosso-marrone » dans la description de E. Buchi (BUCHI 1975, p. 180).
6. Voir entre autres les lampes Q 1194, 1195 et 1196 du British Museum (BAILEY 1980, p. 290-291, pl. 55) et une Loeschcke IXb découverte
dans la sépulture de Pianabella à Ostie (ZEVI, CALZA 1972, p. 469 et 477, fig. 50, 4). Ces lampes, produites dans des officines d’Italie centrale,
présentent toutes un bec dont l’extrémité est cordiforme.
7. Voir par exemple BUCHI 1975, n° 162, 166 et 168, pl. XII et SAPELLI 1979, n° 269 et 271, pl. XXIX.
8. Voir notamment BUCHI 1975, n° 357, 358 et 360, pl. XVII-XVIII et SAPELLI 1979, n° 274, pl. XXX.
9. WILMET 2005, p. 301, pl. 134, fig. 5.
10. Pour une description des lampes de Sétif, voir BUSSIÈRE 2000, p. 278-279, pl. 49-802.
234
À propos de quelques Firmalampen, Vogelkopflampen et lampes du type Bisi VII B
Notre Vogelkopflampe signée CATILIVES se
distingue des autres lampes du même type présentes
dans notre matériel par un détail de son décor. Sur
cette lampe en effet, les trois points en creux se
trouvant habituellement sous le décor dit « a
rastrello » sont remplacés par trois petits cercles
estampés. Une Vogelkopflampe du type Pavolini III M
conservée au Museo Civico Archeologico de Bologne
15
montre également de tels cercles .
La seconde Vogelkopflampe signée est un
exemplaire partiellement conservé dont il manque le
bec, ainsi qu’une grande partie du médaillon, du
réservoir et de la base (Pl. 155/9-10). Cette dernière
porte une estampille en creux incomplète – il n’en
subsiste que les quatre dernières lettres – et qui peut,
selon nous, être lue [CCL]OSVC. CCLOSVC est une
des estampilles de l’officine de C. Clodius Successus
er
qui fut active à la fin du 1 et au début du second
16
siècle de notre ère . Longtemps localisé en Afrique
du nord, cet atelier est aujourd’hui situé en Italie
centrale. Dans son catalogue des lampes antiques
d’Algérie, Jean Bussière considère qu’il s’agit d’une
officine italique qui aurait une succursale africaine.
Notre Vogelkopflampe tend à confirmer une
localisation centre-italique pour cet atelier.
Le signe imprimé sur la base de notre
Vogelkopflampe 93.FN.31-85, une lampe du soustype Pavolini III M, adopte la forme d’un petit phallus
stylisé (Pl. 155/11-12). Une marque similaire est
attestée sur une autre Vogelkopflampe Pavolini III M
17
d’Ostie . Celle-ci a été mise au jour lors des fouilles
menées entre 1973 et 1975 dans la zone située au
nord-est des Terme del Nuotatore, devant le
Cassegiato del Temistocle. Ces fouilles ont exploré
un remblai de rehaussement que C. Panella, reprise
par L. Anselmino Balducci, date entre 160 et 180/190
18
ap. J.-C. . Un phallus stylisé a également été
imprimé sur le pied de lampes d’autres types. Sur ces
lampes toutefois, le phallus est associé à une marque
d’officine en creux. Un phallus proche de celui de
notre Vogelkopflampe apparaît notamment sur trois
Loeschcke VIII de la Bibliothèque nationale de Paris
où il est placé tantôt dans un sens, tantôt dans
l’autre, sous des marques de l’atelier de C. Clodius
Successus :
C CLOSVC
et
C
estampillé C M EV, marque appartenant à un atelier
africain dont les productions peuvent être situées
entre 120 et 180 ap. J.-C. Dans l’état actuel de nos
connaissances et à la suite de Jean Bussière, nous
pensons pouvoir considérer que les lampes de ce
11
type sont des productions africaines .
Les Vogelkopflampen
Les fouilles de la Mission belge d’Ostie ont livré seize
Vogelkopflampen. Huit de ces lampes n’ont toutefois
conservé que l’anse, un fragment du bec ou un
fragment du médaillon.
Pour peu que nous puissions le préciser, nos
Vogelkopflampen s’inscrivent dans les sous-types
III M et IV A de la typologie proposée par C.
12
Pavolini . Nous déplorons ici l’absence dans notre
matériel de lampes à têtes d’oiseau du type Dressel 4
et ce, bien que certains sondages profonds aient
touché le sol vierge en traversant des niveaux qui ont
livré un matériel lychnologique caractéristique de la
fin de la République et des premières décennies de
l’Empire.
La terre des Vogelkopflampen découvertes sur le
terrain du temple des Fabri Navales est de couleur
rose ou jaune pâle. Aucune de ces lampes n’est
engobée.
Toutes les lampes dont le médaillon est conservé
sont ornées d’un décor dit « a rastrello ». Cinq traits
parallèles, souvent couronnés par un point en creux,
constituent la base de ce décor. Le trait central est
plus long et rejoint, sous le trou de remplissage, un
motif en forme de V.
Quatre de nos Vogelkopflampen sont estampillées :
deux portent des noms de fabricant ; les deux autres,
des signes d’atelier anépigraphes.
La base d’une Vogelkopflampe du type Pavolini III M
13
presque complète est estampillée CATILIVES
(Pl. 155/7-8). Cette marque est une des signatures
connues de l’atelier de Caius Atilius Vestalis qui est
localisé en Italie centrale. Les productions de cette
officine sont datées de la fin des Flaviens au début
des Antonins par Bailey et Bussière et d’entre
14
130/140 et 160/170 ap. J.-C. par Pavolini .
11. BUSSIÈRE 2000, p. 85 ; WILMET 2005, p. 301.
12. PAVOLINI 1976-1977, p. 61-63, pl. XV.
13. Une partie de la base de la lampe étant manquante, une seconde lecture de cette marque peut être proposée. Il est en effet possible que
l’estampille ait initialement été CATILIVES[T].
14. BAILEY 1980, p. 91 ; BUSSIÈRE 2000, p. 216 ; PAVOLINI 1976-77, p. 92, tableau I.
15. GUALANDI GENITO 1977, n° 121, p. 77, pl. 22-121.
16. BAILEY 1980, p. 93-94. Bussière propose les dates suivantes : 80/90-140 ap. J.-C (BUSSIÈRE 2000, p. 218).
17. ANSELMINO BALDUCCI 1994, p. 458, fig. 6 a-b.
18. ANSELMINO BALDUCCI 1994, p. 447-448.
235
Laurent Wilmet
19
non jointifs. À ces six lampes, il convient d’associer
un réflecteur en forme de bulbe et douze becs dont
l’attribution au type Bisi VII B ne fait, à notre sens,
pas de doute.
Les becs des lampes du type Bisi VII B sont
caractéristiques, même si certaines variantes
formelles peuvent être notées. Tous sont
relativement longs et présentent, autour du trou de
mèche, une zone ovoïde en léger relief. À la base de
cette zone, on peut observer, sur certains de nos
exemplaires, un simple point en creux ou un petit
cercle imprimé.
Le nombre de becs peut varier. Une seule de nos
lampes a conservé l’ensemble de ses becs
26
(Pl. 156/15) : ceux-ci sont au nombre de sept . Deux
autres exemplaires devaient également avoir sept
becs (Pl. 156/17). Les lampes à sept becs
découvertes sur le terrain du temple des Fabri
Navales trouvent peu de parallèles dans la littérature
spécialisée. À notre connaissance, deux lampes à
sept becs comparables aux nôtres ont été publiées.
La première, dont la provenance n’est pas connue,
27
est conservée au British Museum ; la seconde a été
28
découverte à Portus Magnus en Algérie . Signalons
que Jean Bussière a publié une autre lampe à sept
becs découverte en Algérie, mais le médaillon de
cette lampe, qui n’est pas illustrée, est en forme de
29
coquillage ; elle se distingue donc en cela de nos
exemplaires.
La lampe 98.FN.16-2 ne comptait probablement que
cinq becs. Il nous est impossible de déterminer le
nombre de becs des autres Bisi VII B
Le bandeau est le plus souvent lisse. Sur la lampe
98.FN.13-1/6 (Pl. 156/19) et le fragment 97.FN.35-14,
il est toutefois orné d’oves, décor que l’on retrouve
également sur deux lampes du même type
respectivement publiées par D. M. Bailey et par A. M.
Bisi Ingrissa. La première est la lampe à sept becs du
British Museum évoquée précédemment ; la
seconde, qui compte six becs, fut découverte à
30
Herculanum dans la maison n° 3 de l’insula IV .
CLOSVS . Deux fragments de bases de lampes
découverts à Rome et publiés par G. Rizzo montrent
également des phallus estampés comparables à celui
de la Vogelkopflampe mise au jour par la Mission
20
belge d’Ostie . Ici, le signe d’atelier a été imprimé
sous des signatures incomplètes de l’officine de
L. Fabricius Masculus. Les deux fragments évoqués
proviennent d’un contexte daté de l’époque des
Antonins. Sur les lampes à huile romaines, les
marques en forme de phallus ne sont pas
nécessairement imprimées. Elles sont même
fréquemment incisées. Des phallus, sommairement
21
figurés, apparaissent isolés ou associés à des
marques d’atelier telles que CCLOSVC, CIVLINICE
22
et LCAECSAE et LMAMIT . Nous n’avons pas
cherché à dresser ici une liste exhaustive des
marques en forme de phallus. Toutefois, les
exemples cités plus haut attestent de la fréquente
utilisation de ce signe d’atelier en association avec
les estampilles de différentes officines localisées en
Italie centrale et qui furent surtout actives dans le
ème
23
courant du 2
siècle de notre ère .
La base d’une lampe entière du sous-type Pavolini
IV A montre une autre marque anépigraphe
(Pl. 155/13-14). Celle-ci est constituée par deux oves
imprimés placés côte à côte. Des oves sont
régulièrement attestés comme signe d’atelier sur les
lampes romaines. Toutefois, ils sont généralement
isolés ou disposés de part et d’autre de la base ou
24
encore associés à des noms de fabricants . À notre
connaissance, seule une Loeschcke VIII du British
Museum, datée par D. M. Bailey de la première
ème
moitié du 2
s. de notre ère, porte une marque
25
similaire à celle de notre Vogelkopflampe .
Les lampes du type Bisi VII B
Six lampes à becs multiples du type Bisi VII B (Bailey
H, Bussière C III 3) ont été découvertes sur le terrain
du temple des Fabri Navales. Aucune n’est complète.
Toutes présentent au moins des lacunes et un des
exemplaires n’est plus qu’un ensemble de fragments
19. HELLMANN 1987, n° 254, p. 68, pl. XXXI et XXXIII (CCLOSVS) et n° 261 et 265, p. 70-71, pl. XXXII-XXXIII (CCLOSVC).
20. RIZZO 2003, p. 136 et 138, pl. XXX.
21. Voir notamment ANSELMINO BALDUCCI 1994, p. 458, fig. 6 a-b.
22. ANSELMINO BALDUCCI 1994, p. 456, fig. 3 a-b (CCLOSVC) ; GUALANDI GENITO 1977, n° 327, p. 142, pl. 44-45 (CIVLINICE) et n° 376,
p. 151, pl. 50-51 (LCAECSAE) ; HELLMANN 1987, n° 298, p. 78, pl. XXXVIII-XXXIX (LMAMIT).
23. Certaines des officines évoquées ici étaient probablement déjà en activité à la fin du 1 er siècle de notre ère.
24. Voir entre autres BUSSIÈRE 2000, n° 1388-1390, p. 295 : ove seul ; BAILEY 1980, Q 1387, p. 366, pl. 82 : ove et marque VETCRIS.
25. BAILEY 1980, Q 1303, p. 328-329, pl. 69.
26. Deux des sept becs de cette lampe sont fragmentaires.
27. BAILEY 1980, Q 1106, p. 240-241, pl. 40.
28. BUSSIÈRE 2000, n° 726 bis, p. 275, pl. 47.
29. BUSSIÈRE 2000, n° 726 ter, p. 275.
236
À propos de quelques Firmalampen, Vogelkopflampen et lampes du type Bisi VII B
Le médaillon de nos lampes n’est pas décoré. Il est
percé d’un trou de remplissage qui occupe une
position centrale. Le médaillon est toujours cerclé de
moulures en relief. Celles-ci sont au nombre de deux
sur la plupart de nos exemplaires ; le fragment
97.FN.35-14 en compte cependant trois.
L’anse de nos Bisi VII B est surmontée d’un réflecteur
qui, sur les exemplaires qui l’ont conservé, est en
forme de bulbe. Les quatre réflecteurs présents dans
notre matériel sont décorés de deux traits parallèles
incisés.
Nos lampes reposent sur une base plane, de forme
circulaire, légèrement surélevée et délimitée par une
simple rainure. Trois des cinq bases partiellement
conservées sont signées.
La lampe à sept becs 97.FN.35-1/6 porte une marque
en creux (Pl. 156/15-16). La lecture de celle-ci est
rendue difficile par le caractère empâté des lettres et
par les cassures qui oblitèrent partiellement le début
de l’estampille. Nous pensons cependant qu’il faut
voir ici la marque CCLOSVC déjà évoquée dans cet
article. La lecture de cette signature est confortée par
deux marques publiées par E. Ferrazza et qui
apparaissent sur le pied de lampes du type
Loeschcke VIII provenant d’Ostie et conservées aux
31
Musées du Vatican . Ces deux estampilles sont
formellement fort proches de la nôtre. La lampe Bisi
VII B du British Museum est également signée
CCLOSVC, mais l’estampille est de meilleure
32
facture .
La base de la lampe 98.FN.13-6 montre une
estampille de l’atelier de L. Fabricius Masculus qui
est peut-être incomplète (Pl. 156/19-20). Deux
lectures de cette marque sont en effet possibles :
LFABRICMAS ou LFABRICMAS[C]. L’officine de L.
Fabricius Masculus est localisée en Italie centrale.
Bussière date la période d’activité de cet atelier entre
80/90 et 140 ap. J.-C. suivant en cela ce qu’écrit
Bailey dans le volume 2 du catalogue du British
33
Museum ; Pavolini quant à lui suggère une
fourchette chronologique plus récente, entre 150 et
34
180 ap. J.-C. .
Nous ne connaissons aucune autre lampe du type
Bisi VII B signée par L. Fabricius Masculus.
Toutefois, il convient de signaler ici une lampe à
quatre becs marquée LFABRICMAS mise au jour à
Ostie lors des fouilles de la zone située au nord-est
35
des Terme del Nuotatore . Cette lampe se distingue
des Bisi VII B par les volutes simples qui flanquent
les becs les plus proches de l’anse et par sa base qui
n’est pas circulaire.
La troisième estampille relevée sur nos lampes du
type Bisi VII B est incomplète. Il n’en subsiste que les
cinq dernières lettres : …VNELO (Pl. 156/17-18).
Nous n’avons trouvé aucun équivalent à cette
marque.
Dans le second volume du catalogue des lampes du
British Museum, Donald M. Bailey suggère que les
becs des luminaires de son type H, qui englobe les
Bisi VII B, sont « une réminiscence du bec de
certaines lampes de la fin de la République et du
36
début de l’Empire » . L’auteur britannique illustre son
propos en renvoyant à la Dressel 1 Q 728 du British
37
Museum .
Sans remettre en cause ce qui a été écrit par Bailey,
nous pensons qu’il ne faut pas négliger la filiation qui
existe entre les lampes du type Bisi VII B et les
lampes à volutes. La forme du bec des lampes Bisi
VII B dérive, à notre avis, autant de celle des becs de
Dressel 1 que de celle des becs des lampes à
volutes des types Bailey B et Bailey D dont la
production débute sous Auguste. Cette filiation se
voit confirmée par l’existence d’exemplaires
hybrides ; sur ceux-ci, les becs sont similaires à ceux
des lampes du type Bisi VII B, mais les deux becs les
plus proches de l’anse sont pourvus de volutes. Nous
avons répertorié quatre lampes de ce type. La
première, déjà évoquée, fut découverte à Ostie ; elle
38
provient d’un contexte daté des Antonins . La
seconde, dont le médaillon est orné d’une tête d’Attis,
est conservée au Musée de Bologne et est signée
39
CIVNBIT . Les deux dernières viennent de
40
Pannonie . Une de ces deux lampes porte la marque
CIVNBIT et présente un médaillon décoré d’un buste
d’Aphrodite.
30. BAILEY 1980, Q 1106, p. 240-241, pl. 40 ; BISI INGRASSIA 1977, p. 83, pl. XLVI-3.
31. FERRAZZA 2001, n° 19-20, p. 159 et 164.
32. BAILEY 1980, Q 1106, p. 240-241, pl. 40.
33. BAILEY 1980, p. 95 ; BUSSIÈRE 2000, p. 219.
34. PAVOLINI 1976-1977, tableau I.
35. ANSELMINO BALDUCCI 1994, p. 457, fig. 5 a-b.
36. BAILEY 1980, p. 237.
37. BAILEY 1975, p. 344-345, pl. 135.
38. ANSELMINO BALDUCCI 1994, p. 457, fig. 5 a-b.
39. GUALANDI GENITO 1977, n° 134, p. 89-90, pl. 24, 134
40. IVÁNYI 1935, n° 530-531, p. 72, pl. XVII, 3 et 6.
237
Laurent Wilmet
Crédits photographiques
Bibliographie
ANSELMINO BALDUCCI 1994 = L. ANSELMINO BALDUCCI, La
cronologia delle officine urbane di lucerne : un contesto
ostiense di età antonina, dans Epigrafia della produzione e
della distribuzione (Collection de l’École française de
Rome, 193), Rome 1994, p. 447-461.
BAILEY 1975 = D. M. BAILEY, A Catalogue of the Lamps in
the British Museum. 1. Greek, Hellenistic, and Early
Roman Pottery Lamps, London, 1975.
BAILEY 1980 = D. M. BAILEY, A Catalogue of the Lamps in
the British Museum. 2. Roman Lamps Made in Italy,
London, 1980.
BISI INGRASSIA 1977 = A. M. BISI INGRASSIA, Le lucerne fittili
dei nuovi scavi di Ercolano, dans L’instrumentum
domesticum di Ercolano e Pompei nella prima età
imperiale (Quaderni di cultura materiale, 1), Roma, 1977,
p. 73-104.
BUCHI 1975 = E. BUCHI, Lucerne del Museo di Aquileia. I.
Lucerne romane con marchio di fabbrica, Aquileia, 1975.
BUSSIÈRE 2000 = J. BUSSIÈRE, Lampes antiques d’Algérie
(Monographies Instrumentum, 16), Montagnac, 2000.
FERRAZZA 2001 = E. FERRAZZA, Rinvenimenti ostiensi di
lucerne nei Musei Vaticani, dans Bolletino Monumenti,
Musei e Gallerie Pontificie, XXI (2001), p. 149-167.
GUALANDI GENITO 1977 = M. Cr. GUALANDI GENITO, Lucerne
fittili delle collezioni del Museo Civico Archeologico di
Bologna (Cataloghi del Museo Civico di Bologna),
Bologna, 1977.
HELLMANN 1987 = M.-Chr. HELLMANN, Lampes antiques de
la Bibliothèque nationale. II. Fonds général : lampes préromaines et romaines, Paris, 1987.
IVÁNYI 1935 = D. IVÁNYI, Die Pannonischen Lampen. Eine
typologisch-chronologische
Übersicht
(Dissertationes
Pannonicae, series 2, 2), Budapest, 1935.
PAVOLINI 1976-77 = C. PAVOLINI, Una produzione italica di
lucerne : le Vogelkopflampen ad ansa trasversale, dans
Bullettino della Commissione archeologica di Roma, 85
(1976-77), p. 45-134.
RIZZO 2003 = RIZZO G., Instrumenta urbis I. Ceramiche fini
da mensa, lucerne ed anfore a Roma nei prime due secoli
dell’Impero (Collection de l’École française de Rome, 307),
Rome, 2003.
SAPELLI 1979 = M. SAPELLI, Lucerne fittili delle Civiche
Raccolte Archeologiche (Notizie dal chiostro del
monastero maggiore, supplemento II), Milano 1979.
WILMET 2005 = L. W ILMET, Quelques lampes en terre cuite
découvertes au cours des fouilles du temple des Fabri
Navales, nouveaux témoins des contacts entre Ostie et
l’Afrique, dans L. CHRZANOVSKI (dir.), Lychnological Acts 1.
er
Actes du 1 Congrès international d’études sur le
luminaire
antique
(Nyon-Genève,
29.IX-4.X.2003)
(Monographies Instrumentum, 31), Montagnac 2005,
p. 299-302.
ZEVI, CALZA 1972 = ZEVI F., CALZA R., Ostia (Roma). –
Sepolcro romano in località Pianabella, dans Notizie digli
scavi di Antichità, série VIII, vol. XXVI (1972), p. 432-487.
Les clichés sont de :
L. Wilmet (Mission belge d’Ostie, Département
d’Histoire de l’Art et Archéologie, Université de
Namur) : fig. 1-2, 4-5 et 7-20
D. Van Acker (SAVÉ, Université de Namur) : fig. 3.
S. Livin (Département d’Histoire de l’Art et
Archéologie, Université de Namur) : fig. 6.
Échelles
Les photographies sont reproduites à l’échelle 2/3 pour les
lampes et à l’échelle 1/1 pour les marques.
Légendes des figures
Pl. 154/1 : Firmalampe du type Loeschcke-Buchi Xa (inv.
n° 94.FN.26-228/27-51).
Pl. 154/2 : Firmalampe du type Loeschcke-Buchi Xa (inv.
n° 94.FN.26-228/27-51). Détail : marque.
Pl. 154/3 : Firmalampe du type Loeschcke-Buchi Xa (inv.
n° 2002.FN.11-9).
Pl. 154/4 : Firmalampe du type Loeschcke-Buchi IXc (inv.
n° 2005.FN. 11-3/12-14).
Pl. 154/5 : Firmalampe du type Loeschcke-Buchi IXc (inv.
n° 2005.FN.11-3/12-14). Détail : marque.
Pl. 154/6 : Firmalampe du type Bussière C VII 1 c (inv. n°
94.FN.32-76).
Pl. 155/7 : Vogelkopflampe du type Pavolini III M (inv. n°
96.FN.06-2).
Pl. 155/8 : Vogelkopflampe du type Pavolini III M (inv. n°
96.FN.06-2). Détail : marque.
Pl. 155/9 : Vogelkopflampe fragmentaire (inv. n° 96.FN.063).
Pl. 155/10 : Vogelkopflampe fragmentaire (inv. n°
96.FN.06-3). Détail : marque.
Pl. 155/11 : Vogelkopflampe du type Pavolini III M (inv. n°
93.FN.31-85).
Pl. 155/12 : Vogelkopflampe du type Pavolini III M (inv. n°
93.FN.31-85). Détail : marque.
Pl. 155/13 : Vogelkopflampe du type Pavolini IV A (inv. n°
94.FN.41-13).
Pl. 155/14 : Vogelkopflampe du type Pavolini IV A (inv. n°
94.FN.41-13). Détail : marque.
Pl. 156/15 : Lampe du type Bisi VII B (inv. n° 97.FN.35-6).
Pl. 156/16 : Lampe du type Bisi VII B (inv. n° 97.FN.35-6).
Détail : marque.
Pl. 156/17 : Lampe du type Bisi VII B (inv. n° 96.FN.25-5).
Pl. 156/18 : Lampe du type Bisi VII B (inv. n° 96.FN.25-5).
Détail : marque.
Pl. 156/19 : Lampe du type Bisi VII B (inv. n° 98.FN.131/6).
Pl. 156/20 : Lampe du type Bisi VII B (inv. n° 98.FN.131/6). Détail : marque.
238
Laurent Wilmet
À propos de quelques Firmalampen, Vogelkopflampen et lampes du type Bisi VII B
1
2
3
4
5
Pl. 154
6
Laurent Wilmet
À propos de quelques Firmalampen, Vogelkopflampen et lampes du type Bisi VII B
8
10
7
11
9
12
14
13
Pl. 155
Laurent Wilmet
À propos de quelques Firmalampen, Vogelkopflampen et lampes du type Bisi VII B
15
17
16
18
20
19
Pl. 156